T'AIMES PROPOSER........

Ahhhh j'ai compris tout s'explique
Dis donc ma pitite (ou peut etre grande) Zizou tes blagues sont tellement bonnes que je ne les comprend meme pas

moi j'ai juste un truc à dire: "LES GARS ARRÊTEZ D'EN FAIRE DES MONTAGNES!!!"

Un poème peu etre une montagne comme peut etre deux vers, tout depend de ce que l'on veut dire

deux vers sans rimes ça ne monte pas très haut!! Mais en faire des montagnes, pff, la coupe est plaine!! ( )

Ce jeu de mot là vallée vraiment le coup ! Si je t'avais sous la main, j'irais de faire l'abysse pour te féliciter. Mais peut-être que tout le monde ne sera pas de mon avis, peut-être certains trouveront chalet , voire ringard. Moi, pas du tout, je trouve cet humour tout à fait alpage

ouahhh, ton chèque tu le veux livré sur plateau d'argent ?? ()

Tout cela est grandiose mais proposons un autre theme
Du genre ....
je sais pas

Je n'sais pas, j'ignore si c'est un bon t'aime
Je ne suis pas informé, je ne connais pas.
Je ne suis pas branché, je ne suis pas au courant.
Je ne pige que dalle, je n'entrave rien,
Je suis dur de la comprenure.
Que si, c'est un bon thème :
L'ignorance, la méconnaissance,
L'analphabétisme, l'illettrisme,
l'inculture, l'obscurantisme.
Elle a raison Scali ! il y a de quoi thèmer !

Beau "T'aime" en effet que l'ignorance. J'avais là un vieux texte, écrit dans ma classe il y a longtemps, qui m'a paru un peu parler de cela. Alors je l'ai un peu remanié. Cela fait aussi écho à ce que je lis en ce moment (toujours Krisnamurti, qui sépare savoir et connaissance et a une position très agnostique). Mon texte est un peu sombre, pas franchement rigolo quoi, mais bon... c'est peut-être plus sur la quête de la vérité (la vérité existe-t-elle en elle-même ou bien est-elle uniquement subjective : à chacun sa vérité ??) que sur l'ignorance. Quoique les deux se rejoignent non ?

Cinquante voleurs, vingt-cinq pétales, l’ignorance.

Cinquante voleurs dans le noir. Rien de ce qu’ils possèdent ne leur appartient. Aucun objet, aucune pensée. Obscurité quasi totale. Seules quelques fragiles étoiles pour vaincre la sombre nuit du désert. La haine au cœur, l’ignorance au centre, l’espoir de ces hommes ? Une fleur qui les délivre du malheur.

Leur vie est comme une armoire, un placard lourd fermé d’un chiffre secret. Sortir de l’armoire s’il-vous-plaît ! Mais, tristes enfants des profondeurs, la fleur de vie qui vous donnerait le grain pour le pain, le lin pour l’habit, la fleur de vie est dans le tiroir de l’armoire. Et vous, êtes dans l’armoire fermée. Pour ouvrir le tiroir, ouvrir l’armoire ; pour ouvrir l’armoire, ouvrir le tiroir. Oublier ?
Votre seul espace est ce miroir, bizarrement tourné vers l’intérieur. Vous ne voyez que vous-mêmes. Vous n’avez d’autres pouvoirs qu’un hasard nu ou devenir le triste peintre de votre vie cauchemarde. Vous tendez les doigts vers cette poire pour votre soif, cette feuille fraîche comme un jour d’été, vous tendez l’oreille vers ce timbre chaud et léger qui vous émeut, vous voudriez écarter vos orteils comme un bouquet sans pareil, mais un chat vous griffe le cœur, une plinthe grince, sinistre, dans le noir ; point de victoire ; point de droit ; la fleur est dans le tiroir, la mort vous regarde, elle attend, tranquillement, son temps. Vous aimeriez savoir. Mais la fleur est dans le tiroir. La vérité est dans le noir.

Priez, priez, sans croire, que vingt et cinq pétales tombent, pluie de bonheur, et que, pour répondre, s’ouvre l’armoire ; ouvrez le tiroir ; se libère votre fleur, s’éclairent vos peurs. Priez que vingt et cinq pétales tombent, oubliez ce que vous croyez savoir, trouvez à tâtons la clef de l’armoire, que le tiroir s’ouvre et que jamais vous n’y rangiez autre chose que ce qui est.

Exact, mais cela peut aussi vouloir dire que seule la connaissance de soi (Connais-toi toi-même) peut nous apporter la connaissance de la vie : Nous sommes le monde à explorer, non pas en tant que égo, mais dans les mécanismes qui nous font agir et qui sont universels (on peut le supposer). Se connaître, c'est connaître l'autre, le monde. C'est peut-être la seule connaissance qui nous soit véritablement accessible, à portée de main. L'accumulation de savoirs ne peut pas être une connaissance à strictement parler parce qu'elle ne peut pas être finie. Plus on en sait, plus on se rend compte qu'on ne sait pas grand chose. Mais il faut bien admettre que peu (sinon personne) savent le chemin de la connaissance de soi, de façon objective (comment différencier l'observant de l'observé ??). En admettant que cela soit possible, ce n'est sûrement pas un chemin que qui que ce soit puisse nous indiquer (même si de nombreuses sagesses anciennes nous indiquent que c'est le chemin à chercher. C'est donc à chacun d'apprendre à se connaître, sans guide. Cela peut paraître encore plus impossible que d'espérer atteindre la connaissance à travers l'accumulation des savoirs. Du moins peut-on se dire que cette accumulation de savoirs, rendu relativement objective par la science, est une oeuvre collective nous amenant tous vers la connaissance mais que celle-ci restera à jamais un horizon inatteignable.

Je ne sais pas ce que j'ai voulu dire. Chacun peut se servir du miroir comme il l'entend, comme un instrument de découverte objective de soi ou comme un enfermement sur soi-même par peur des autres. Mais je suis sûr d'avoir voulu dire que pour se connaître soi-même, atteindre cette connaissance là, il faut ne rien voler aux autres, se débarrasser de tout ce que l'on croit savoir et que l'on a "emprunté" aux autres (et qui n'est donc pas objectif).

PS : J'ai bien peur qu'il faille donner des explications compliquées à Scali, Yuyu et Zizounette C'est un point de philosophie un peu ardu et sûrement très discutable, non ??

Moi aussi j'aurais besoin d'explications. J'ai relu plusieurs fois et je me pose des questions. En résumé voici ce que je tire de tout ça. Plus nous savons, plus il nous reste à savoir. (Est-ce que ça veut dire que moins nous saurons, nous aurons à apprendre ??) Mais aussi : connais toi toi-même. Mais pas trop, ça peut mener au narcissisme.
Scalinette ne savait pas quel thème lancer, ma fois son "je sais pas " cause beaucoup de frappes sur le clavier !

Oui en faite je pensais que quelqu'un allait donner un theme
Moi je pense avoir compris a peu pres le texte
En faite si on se connait soi-meme au fond on connait un peu les autres puisque notre savoir viens d'eux
Si on veut se connaitre nous vraiment nous il faux oublier se que nous on appris les autres
Le probleme c'est que si on oublie tout et ben on sais plus rien a moins d'avoir créé quelque chose ,mais de toute facon on poura pas l'expliquer puisqu'on pourra plus parler vu que c'est nos parents qui nous on appris à le faire

Diable ! Cette Scalinette raisonne bien. Mais aura-t-on besoin d'expliquer ce que l'on a créé ? Quelle pourrait être la nature de cette "création" si ce n'est un regard neuf sur ce qui existe, un regard forcément objectif ? Et qui c'est ce que ce regard objectif, sans peur, sans jugement, sans idées préconçues, pourrait produire en nous ? Que peut-il bien se passer quand nous voyons vraiment les choses telles qu'elles sont ?

Je prépare une réflexion un peu plus développée sur ce sujet. J'espère que vous aurez la patience (de l'attendre et de la lire).

Philippot, tu résumes très bien la chose, je te remercie de m'aider à éclaircir ma pensée. Deux points sont en effet soulevés :
Plus nous savons, moins nous savons.
La connaissance de soi-même est-elle une bonne ou une mauvaise chose ?

Concernant le premier point, je pense qu'il faut faire la différence entre les savoirs et la Connaissance (avec un grand C pour ne plus confondre). Puisque nous parlons d'ignorance, nous pouvons appeler « Connaissance » le fait de ne plus être dans l'ignorance, et « savoir » quelque chose que l'on sait. Par exemple, je sais qu'une cellule contient un noyau, des mitochondries, du cytoplasme, une membrane cellulaire... mais je n'ai pas la connaissance absolue de ce que c'est qu'une cellule. Je possède des savoirs sur la cellule, mais pas sa Connaissance. On dit souvent que l'on a des connaissances (sur les cellules...) mais ce sont des connaissances relatives (que j'appelle des savoirs): Je ne suis pas dans l'ignorance totale de ce que c'est qu'une cellule, mais je suis très très loin de savoir véritablement ce que c'est qu'une cellule. Le monde entier est extrêmement loin de savoir ce que c'est qu'une cellule (ce n'est pas pour rien qu'on dépense tant d'argent (pas assez cependant) dans les laboratoires de recherche ; si on savait, on arrêterait de chercher, non ?). Je crois assez évident que plus on a de savoirs, plus on voit la Connaissance s'éloigner. Dans mon cas, avant d'apprendre que dans une cellule, il y a un noyau, des mitochondries, du cytoplasme, une membrane cellulaire... je n’avais pas idée de tout ce que j’ignore toujours sur les cellules. A présent, je sais que si je veux prétendre savoir ce que c’est qu’une cellule, il faut que je sache ce que sont un noyau, des mitochondries, du cytoplasme, une membrane cellulaire... J’ai fait des études pour me rendre compte que je ne sais rien. Souvenez-vous, ceux qui ont l’âge, de Gabin qui chantait « Je sais, je sais, je sais…… maintenant, je sais qu’on ne sait jamais ». Que ceux qui n’ont pas l’âge aille voir ici : https://www.dailymotion.com/video/x3tge_jean-gabin-je-sais.

La connaissance (celle qui exclue l’ignorance) est-elle une utopie ? Si on la recherche de façon scientifique, oui, très probablement. La somme des savoirs est certainement infinie. Nous aurons donc beau accumuler les savoirs, nous ne ferons qu’ouvrir plus large le champ de la recherche. Ce qui ne signifie pas qu’il faille renoncer, bien au contraire. Nos savoirs ne peuvent pas nous approcher de la connaissance puisqu’elle est infinie, mais ils améliorent considérablement notre vie et ils nous rendent beaucoup plus humbles, ouverts, adaptables, intelligents.

La Connaissance est-elle donc impossible ou bien peut-on espérer qu’il existe d’autres voies pour l’atteindre que celle de la recherche ? Est-il envisageable d’avoir une Connaissance absolue de l’Univers ? C’est là semble-t-il l’expérience des mystiques. C’est aussi la recherche des philosophes bien sûr. Et évidemment, c’est également le boulot des poètes et des artistes de tous genres : proposer une autre lecture de la réalité, intuitive, sensible, hors du filtre de l’intellect, hors des savoirs.
Certains (les gourous, les religions…) indiquent des méthodes mais à bien y regarder, cela n’a vraiment pas l’air très efficace et provoque certainement beaucoup plus de mal que de bien. Krisnamurti (doit-on le classer parmi les mystiques ou les philosophes ? Il ne revendique aucun des deux) voit même cela comme totalement contre-productif. Mais s'il n’existe nulle méthode, nulle voie à suivre, il existe tout de même une indication, une direction « Connais-toi toi-même ». C’est ce qui est écrit sur le fronton du temple de Delphes, c’est la devise de Socrates…
Ce connais-toi toi-même ne peut absolument pas mener au narcissisme, au contraire. Cette connaissance de soi-même est la connaissance de ses mécanismes les plus intimes. C’est la connaissance, de l’intérieur, de notre nature profonde. C’est par exemple, savoir lorsque l’on est narcissique ou pas (et s’observer étant narcissique, se dire « Tiens, là, je suis narcissique. », se le dire sans jugement, juste comme constatant un fait objectif, cela nous éloigne bien du narcissisme non ?).
En quoi cette connaissance peut-elle nous amener à la Connaissance ? Je n’en sais rien. Mais cette connaissance passe par la suppression de l’égo, ce filtre à travers nous voyons le monde (la Science ne fait-elle pas exactement la même chose ? Sauf que l’objet que la science observe est matériel, mesurable, quantifiable, tandis que là, ce que l’on observe, c’est l’esprit). Cette connaissance de soi est la prise de conscience même du filtre au travers lequel nous voyons la réalité. C’est l’allégorie de la caverne de Platon : nous ne voyons pas la réalité, nous ne voyons pas ce qui est vraiment, nous ne voyons que nos ombres. Se connaître soi-même, c’est donc voir quelle partie de nous, de notre égo, nous projetons sur la réalité, et, peut-être, se libérer à ce moment là de ces filtres (la peur de la mort, nos blessures, notre éducation, notre culture…) et voir la réalité. http://fr.wikipedia.org/wiki/Mythe_de_la_caverne

Or, la réalité obéit peut-être, on peut le supposer, à des lois universelles, à des structures universelles, à des énergies universelles. La gravité par exemple est une loi universelle, l’atome une structure universelle (mais après tout, peut-être pas). Si je peux voir la réalité d’une chose, je peux donc voir la réalité de toutes choses puisque à travers cette chose, je prends conscience des lois, structures et énergies universelles qui agissent en elle comme en tout. Paroles des arcanes d’Hermès Trismégiste : Il est vrai, sans mensonge, certain, et très véritable que ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas : pour l’accomplissement des merveilles de la chose unique.

Mais bon, s’il faut se débarrasser de nos connaissances pour atteindre une éventuelle Connaissance, cela n’implique-t-il pas d’abords d’avoir acquis des connaissances ? Comment se débarrasser de ce que l’on ne possède pas ? Je pense donc qu’il faut simultanément acquérir des savoirs et en connaître le côté illusoire, relatif afin de les tenir à distance.

Je crois pouvoir maintenir que "Le savoir rend intelligent". Le simple fait d'utiliser un organe le développe. Le cerveau se développe quant on l'utilise. Mais est-ce à dire qu'il n'existe qu'une seule sorte de savoir, le savoir "officiel", qui puisse nous rendre intelligent. Mes grands-parents, tes parents Philippot, savaient, je n'en doute à aucun moment, beaucoup de choses que toi et moi ignorons. Je ne parlais pas des savoirs institutionnels, mais du simple fait d'ouvrir son esprit, d'observer, de faire fonctionner son cerveau de la manière la plus équilibrée qui soit au lieu de l'anesthésier à travers toutes sortes de dépendances, pour anesthésier l'angoisse que l'on ressent parfois à vivre.
Les gens dont tu parles, bardés de diplômes mais bêtes, ne se sont-ils pas investis dans la course aux savoirs que pour éviter d'avoir à réfléchir, justement ?
Dans ton cas, ces connaissances que tu n'as pas eu l'occasion d'acquérir en solfège, ne les as-tu pas contrebalancées en développant d'autres approches de la musique, de la sensibilité, de l'intelligence ? Si bien sûr. Et la même réponse est valable pour ton épouse ma mère dont l'intelligence n'est plus à démontrer même si elle n'a pas eu l'occasion de faire de hautes études officielles (mais elle a su transformer sa vie en hautes études non ?).
L'intelligence est multiple, la voie académique n'est qu'une voie parmi d'autres. Je connais des surdoués qui crèvent les QI et qui me semblent d'une rare bêtise quant à leur perception de l'humain...
Donc rassure-toi, ce que j'ai voulu dire des savoirs et de l'intelligence n'était évidemment pas fait pour établir une hiérarchie en fonction des diplômes mais plutôt pour distinguer entre les gens qui utilisent leur cerveau d'une manière ou d'une autre et ceux qui préfèrent s'abrutir. Mais bien sûr, je ne pense pas que le monde puissent se couper en deux catégories de gens ; je pense qu'en chacun de nous, il y a intelligence et abrutissement ; à chacun de choisir ce qu'il souhaite développer le plus.
C'est ce que j'aime (entre autres) dans ce forum : je trouve qu'il nous donne l'occasion d'être plus intelligents, non pas en accumulant des savoirs, mais en construisant des idées.

dites vous pouvez écrire moins long? S'il vous plaît !!!!

Même pas cap de me le dire en face.
Moi, ça me fait du bien d'écrire. Mais si ça ne vous fait pas du bien de me lire, j'irais écrire ailleurs, ou ne pas écrire du tout, bouououh !

mais non allez un homme ça ne pleure pas ...

...enfin je croyait !!

les devrait pleurer plus souvent ca leurs ferait du bien mais c'est poas dans leurs éducation
Quand j'ai vu ton texte B17 j'ai été prise d'une grosse fleme et j'ai rien lu mais j'ai regardé la vidéo qui était pas mal

Mariannnouska est de retour, Ouai! Sont-ce déjà les vacances ? A-t-elle réussi sa traversée du BAC pour continuer sa vie laborieuse sur l'autre rive des études ?

J'ai du raté un épisode. Où as-tu vu Mariannnouska là, dans ce sujet dernièrement ?

Elle est venue nous voir ce matin à 8h 51, elle n'a rien écrit, regarde dans membres